La Ville de Paris lance un appel à projet à destination des organismes de formation pour proposer des formations aux métiers en tension dans les secteurs de l’écoconstruction, la rénovation énergétique, la gestion des ressources naturelles et des énergies renouvelables, de l’économie circulaire, de la fabrication artisanale et numérique, et des nouvelles mobilités et mobilités douces.
La Ville de Paris est engagée de longue date sur le terrain de l’emploi et de la formation professionnelle, dans une démarche de complémentarité avec l’État et la Région. En matière de formation, l’enjeu pour la collectivité parisienne est de favoriser la montée en compétences de la population la plus fragile du territoire afin de lui permettre d’accéder à l’emploi. Pour cela, la Ville de Paris veille à former les personnes éloignées de l’emploi sur les métiers d’aujourd’hui et de demain en se différenciant de l’offre droit commun, et en favorisant les consortiums d’acteurs, l’innovation pédagogique et le lien avec les entreprises.
C’est dans cet esprit que l’appel à projets « Paris Fabrik » a été lancé en 2018, avec pour objectif de former les Parisien.ne.s éloigné.e.s de l’emploi aux métiers de la transition écologique.
L’édition de Paris Fabrik 2022 a permis de retenir 18 actions, proposées par 13 structures. Ces actions permettent d’offrir plus de 300 places de formation.
Les filières de ParisFabrik #6
À l’instar des premières éditions, ParisFabrik #6 vise les filières de la ville durable :
- la fabrication numérique qui permet de réinventer la manière de produire en ville ;
- les nouvelles mobilités et mobilités douces, y compris électrifiées, qui répondent à la nécessité de réduire les transports à moteur thermique et leurs conséquences induites, tant sur un plan écologique (empreinte carbone et impact sur la santé des riverains) que sur le plan de la conception de l’espace public urbain et périurbain (inégalités territoriales, enclaves urbaines).
- les secteurs liés à l’économie circulaire : l’éco-conception, la réparation des objets, le réemploi et l’économie de la fonctionnalité, permettant l’allongement de la durée d’usage des biens et qui renvoient aux premiers domaines de l’économie circulaire que propose l’ADEME. Dans un contexte de raréfaction des ressources, de réchauffement climatique et de creusement des inégalités entre et dans les territoires, le passage d’un modèle linéaire à un modèle circulaire s’impose comme un véritable enjeu pour l’organisation de la ville de demain ;
- l’éco-construction ;
- la lutte contre le gaspillage alimentaire et valorisation des biodéchets ;
- les métiers d’art, de l’artisanat et de la fabrication traditionnelle.
