« Je suis vraiment tout à fait convaincu de l’intérêt du dispositif du prix Savoir-faire en transmission qui m’a permis d’accompagner trois personnes qui, depuis, ont trouvé leur place. »

 

 

 

 

 

 

 

 

Lydia a débuté son stage du prix Savoir-Faire en transmission en janvier 2025 en tant qu’apprentie archetière. Venue d’Allemagne, elle a été formée dans une école de lutherie à Mittenwald, en Bavière, avant de découvrir sa voie en archeterie au cours d’un stage à l’étranger.

Après avoir contacté Emmanuel Carlier pour concourir au prix Savoir-Faire en transmission, elle a déménagé à Paris et débuté sa collaboration avec l’archetier par un premier stage de 4 mois.

© Felix Marye

« Je suis maintenant bien intégrée dans l’atelier, j’ai plus de responsabilités et de contacts avec les clients » explique Lydia.

Depuis les années 1980, il n’existe plus de formations pour les archetiers en France. La seule solution pour se former à ce métier d’art est de trouver un maître qui accepte de consacrer du temps au stagiaire pour lui transmettre son savoir-faire.
Emmanuel Carlier a déjà accueilli 3 stagiaires dans le cadre du prix Savoir-Faire en transmission depuis 2020.

« C’est souvent assez fort la relation qui se tisse entre un maître et un stagiaire, mais accueillir quelqu’un, c’est quand même un devoir, une responsabilité ».

© Felix Marye

Pour Emmanuel, le rôle du maître d’apprentissage est de donner non seulement une compétence technique, mais aussi une culture du sujet et des références historiques sur le domaine de l’archeterie.

Le métier d’archetier se développe autour de deux axes : la réparation et l’entretien d’un archet, en changeant la mèche ou l’une des pièces qui le compose. Le second axe est la fabrication d’archets neufs. Si l’apprentissage du métier d’archetier prend de longues années, Lydia est aujourd’hui déjà en mesure d’accueillir des clients et de prendre en charge des réparations et changement de mèches des archets.

© Felix Marye

C’est exaltant et très satisfaisant de voir dans le regard de la personne qu’on accompagne depuis quelques mois et qu’elle est fière d’avoir réussi.

Emmanuel peut désormais avoir plus de temps pour se consacrer à la fabrication des archets et déléguer à Lydia une partie des réparations. A l’issu de ce stage d’un an, Lydia et Emmanuel vont continuer leur collaboration au sein de l’atelier.

© Felix Marye

Emmanuel Carlier, archetier

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