Après être passée par la Sorbonne où elle suit des cours d’histoire de l’art puis par les Beaux-Arts de Lyon, Juliette part vivre six mois au Pays Bas où elle fait de l’impression textile 2D et crée des motifs géométriques. C’est là qu’elle entend parler de la Swedish School of Textiles. « J’ai passé deux ans là-bas. C’est une école formidable avec des labos de recherche, des machines, toutes les branches du textile y sont représentées. J’y ai développé mon idée de tissage en 3D. »
Sa collection de fin d’étude, est une réflexion sur un tissage
en couches, souple et autoportant, isolant, qui peut être sculpté mais reprend sa forme grâce à des propriétés amortissantes.

Les applications sont multiples et la possibilité de customiser les couleurs et de jouer avec les échelles ajoute une dimension esthétique.

Juliette Berthonneau

Le confinement imposé six mois après sa sortie de l’école freine ses projets. Collaboration avec une autre designer, création d’un kit pédagogique, travail avec un artisan plisseur, lui permettent cependant de s’accrocher ! Rien n’est perdu : ses prototypes n’auront pas été fabriqués en vain. En décembre 2022, elle intègre l’incubateur des Ateliers de Paris.

Visites d’entreprises, rencontres avec des architectes, recherche de fonds pour avoir accès à des outils industriels, envie de participer à la redynamisation du secteur textile local en associant tradition et innovation… les choses bougent et vont être boostées
par ce nouveau Prix. « J’ai longtemps eu l’impression que j’étais bloquée à un feu rouge mais là je vais enfin pouvoir démarrer, explique-t-elle. J’ai hâte ! »

Projets

© Juliette Berthonneau

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