Diplômée de l’Ecal à Lausanne en 2012, Julie Richoz a travaillé de 2013 à 2015 avec le designer Pierre Charpin. Lauréate en 2012 du Grand Prix du jury à la Design Parade de la Villa Noailles, qui lui a notamment permis de travailler avec le CIRVA (Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques), éditée par la galerie Kreo, elle dit être entrée dans la pratique du design avec des pièces uniques ou des petites séries.
« Je mets cependant beaucoup d’énergie à développer des projets industriels qui deviennent alors accessibles à un plus grand nombre de personne. C’est une autre démarche, plus complexe, où tout peut s’annuler pour un détail. C’est pourquoi quand j’ai vu le texte d’intention d’Inga Sempé, la présidente du Jury, j’ai eu envie de lui présenter mon travail. Elle expliquait qu’elle voulait valoriser des objets singuliers mais aussi industriels », raconte Julie qui a créé son studio en 2012.

Lors de sa rencontre avec le jury, elle met en avant le dialogue entre ses pratiques. Elle montre son cadre permettant de suspendre des images, imaginé pour Alessi, son petit tapis conçu pour Hay, qui a peut-être trouvé ses origines dans une collaboration plus exclusive pour la Manufacture Cogolin :
« Ce n’est pas le même positionnement prix mais les deux sont magnifiques chacun dans un esprit distinct », précise-t-elle. Elle se réjouit également de la commercialisation de petites tables imaginées pour l’éditeur italien Mattiazzi.

Elles sont une vraie silhouette, comme des bols sur pieds, et sont en bois massif, fabriquées en Italie. Cela prouve que ce n’est pas parce que l’on travaille en série que l’on ne peut pas être audacieux dans le langage et dans la forme.

Julie Richoz

Projets

© Hay, Tapis

© Louis Poulsen