De la danse à la mode, il n’y a qu’un pas. En tout cas, en ce qui concerne Victor Weinsanto. « J’ai pratiqué la danse de 4 à 17 ans en Allemagne, raconte-t-il. Ce qui ne laisse pas le temps de réfléchir à un autre avenir. » Pourtant, Victor, réalise vite qu’il n’est pas comme les autres élèves. Quand ces derniers visionnent des ballets, lui regarde les défilés de Montana, Mugler… Et c’est ainsi, qu’il décide d’emprunter une autre voie. Il rentre à Paris, reprend des études « classiques » et intègre, après son bac, l’Atelier Chardon Savard. Il enchaîne avec des stages dont un chez Jean Paul Gaultier où il sera embauché. Quand le couturier annonce qu’il met fin à sa carrière, Victor décide de créer sa première collection y consacrant ses nuits.

Le défilé a lieu en mars 2020, juste avant le confinement. « C’était un crash test, se souvient-il. J’avais besoin de cette carte de visite pour trouver du travail. Et cela m’a conduit à lancer ma marque en septembre 2020. » Son ADN ? L’humour ! Soit un travail sérieux qui ne se prend pas au sérieux, mêlant haute couture, références au cabaret, dead stocks et inclusivité. Le tout mis en scène dans de véritables shows. Parallèlement à cette vision extravagante illustrée par une robe-corset avec une grande structure qui se pose sur la tête, Victor ne néglige pas la simplicité.

J’aime aller vers des pièces hors du commun mais je veux aussi que les gens puissent s’offrir et porter mes vêtements. C’est pourquoi j’imagine aussi un prêt-à-porter plus accessible en termes de coupes et de prix.

Victor Weinsanto

Projets

© WEINSANTO

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