Ils ont 35 ans et ils sont enthousiastes, dynamiques et « pètent le feu ! ».
Ils ont lancé Domestique, leur marque de maroquinerie en 2016 et emploient déjà 4 personnes.

Nous tenons à ce que nos produits soient fabriqués en France et même à Paris. Tout est ainsi fait dans notre atelier à la Caserne. Nous sommes attentifs à chaque détail notamment le choix des peaux pour que tout réponde à nos exigences en termes de qualité.Simon Delacour et Bastien Beny

Le duo s’est rencontré sur les bancs de l’Ecole de Condé, école d’arts appliqués parisienne, il y a 18 ans. S’ils se sont séparés pour suivre chacun leur voie, l’un à l’Ecole Duperré, l’autre à l’école de la Chambre Syndicale de la Mode, débutant ensuite leurs carrières dans des entreprises distinctes, ils sont restés « meilleurs amis ».

En 2015, leur ambition commune de détourner et de décontextualiser des objets du quotidien, leur complémentarité, les amènent à créer Domestique et à lancer une collection d’« objets de design intimistes », inspirés du bondage sado-maso. Leur réputation est faite ! Enfin presque… Car, avec la présentation
d’une seule collection par an afin d’éviter « de se mettre la rate au court bouillon et de céder à la tentation de tout faire à la chaîne », ils explorent d’autres territoires que celui des accessoires sulfureux et offrent désormais une vision plus étendue. Ils se positionnent comme une manufacture créative.
Ils s’amusent ainsi à bousculer l’univers de l’accessoire avec, comme fils conducteurs, un esprit irrévérencieux et, toujours et encore, leur enracinement territorial, cette conviction, qu’il faut défendre envers et contre tout la fabrication ultra locale.

Projets

© Sophia Antoine

© Sophia Antoine